Les unités de Commands and Colors Napoleonics
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Les unités de Commands and Colors Napoleonics
Dans ce nouveau post je me propose de présenter progressivement les unités du jeu CCN en les comparant nationalité par nationalité.
C'est vraiment la "Reine des batailles" napoléoniennes. L'Infanterie de ligne est, dans la majorité des scénarios, l'unité la plus représentée car elle constitue l'épine dorsale d'une armée à l'époque. Elle est composée principalement de compagnies de fusiliers ou de mousquetaires, flanquées par des compagnies d'élite (voltigeurs et grenadiers chez les Français, chasseurs et grenadiers chez les Prussiens, tirailleurs et grenadiers chez les Anglais...). Dans CCN Richard Borg a tenté de donner à chaque Infanterie de ligne une caractéristique différente reflétant les particularismes de chaque nationalité.
En 1805 l'Infanterie de ligne française était organisée par régiment de 2 à 8 bataillons, subdivisés en compagnies. Déployé en bataille, le bataillon alignait au centre ses compagnies de fusiliers encadrées par des compagnies d'élite : à gauche les voltigeurs, chargés de harceler l'ennemi, et à droite les grenadiers, chargés de pousser ou d'entraîner les compagnies du centre. La plupart des régiments comptaient 50% de vétérans de la Révolution et du Consulat, le reste était composé de conscrits récents mais généralement bien entraînés.
A CCN chaque unité d'Infanterie de ligne française compte 4 pions mais lance toujours un dé supplémentaire en combat rapproché contre l'Infanterie ennemie car les charges à la baïonnette des Français (Furia francese) étaient redoutables. En tir elle lance un dé par pion (le fusil modèle 1777 n'était pas très précis) si elle ne bouge pas et divise ce nombre par deux en arrondissant au supérieur en cas de mouvement. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
L'unité de base de l'armée britannique est le bataillon, d'environ 500 hommes, divisé en dix compagnies dont deux de flancs : une compagnie de grenadiers et une compagnie de tirailleurs. Les soldats anglais étaient spécialement bien entraînés au tir ainsi qu'aux manœuvres permettant des salves meurtrières (déploiement sur deux rangs avec un genou en terre pour le premier).
A CCN l'Infanterie de ligne anglaise compte 4 pions mais lance un dé supplémentaire en tir lorsqu'elle n'a pas bougé (le fusil Brown Bess, au projectile plus lourd, permettait une meilleure précision). En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi au supérieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
Après description de ces premières unités du jeu de base on comprend tout de suite que l'usage de ces deux infanteries diverge notablement. Là où le Français recherchera le contact au plus vite l'Anglais prendra son temps pour fusiller à distance le plus longtemps possible.
Débarqué au Portugal en 1808, pour prendre pied dans la Péninsule, le corps expéditionnaire britannique y influença l'uniforme et l'organisation des régiments de ligne ou "Caçadores" (chasseurs).
L'Infanterie de ligne portugaise compte 4 pions, peut bouger de 1 hex et tirer avec une portée de deux. En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi à l'inférieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché. Elle retraite d'un hexagone par drapeau. Ces pions peuvent également représenter certaines troupes alliées comme les Hanovriens (King's German Legion), les Belgo-hollandais de Waterloo... avec une règle spéciale qui les fait reculer de deux hexagones par drapeau.
Le soldat russe a la réputation d'être particulièrement tenace en défense notamment lorsqu'il défend le sol de la "Mère Patrie". Complètement transformée en 1805 l'Infanterie (Piéchoti) comptait 83 régiments de mousquetaires, composante principale de l'Infanterie de ligne russe.
Celle-ci compte 3 pions par unités (ce qui peut être porté à 4 pions grâce à la règle Force Théorique (Paper Strenght) du jet anticipé de "Mère Patrie"). En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi au supérieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché. De plus elle peut toujours ignorer un drapeau de retraite, sinon, elle recule d'un hexagone par drapeau. Sa faiblesse réside donc dans son infériorité numérique, qui représente les difficultés de la mobilisation russe, et sa force dans sa capacité à conserver ses positions et donc à pouvoir riposter facilement.
Jusqu'au désastre de 1805 l'Infanterie autrichienne était considérée comme l'une des meilleures d'Europe. Elle s'appuyait majoritairement sur des régiments allemands et hongrois, soutenus par quelques formations croates, wallonnes et italiennes. La troupe était nombreuse et solide mais ses chefs, souvent imbus de leur personne, furent écrasés par le génie militaire de Napoléon.
A CCN l'Infanterie de ligne autrichienne compte 5 pions. Cette masse est un handicap pour le mouvement et en cas de Marche Forcée (Forced March) ou de Charge à la Baïonnette (Bayonet Charge) l'unité ne peut se déplacer que d'un hexagone. En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi à l'inférieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché. Elle recule de deux hexagones par drapeau. La règle spéciale de Bataillon Massif (Battalion Mass), jouable normalement à partir de 1809, lui permet de ne pas perdre de Carte de commandement en cas de formation en Carré.
L'Infanterie prussienne de 1806 n'a plus grand chose à voir avec la force quasiment invincible mise sur pied par Frédéric le Grand au XVIIIème siècle. Dirigée par un Prince cramponné à la neutralité, l'armée fut mal préparée à la campagne de Saxe qui la vit disparaitre en environ un mois de combats (9 Octobre-6 Novembre 1806).
L'Infanterie de ligne prussienne compte 4 pions. En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi à l'inférieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché, avec un dé supplémentaire si elle ne s'est pas déplacée. Elle recule d'un hexagone pour le premier drapeau puis de deux pour chaque drapeau suivant. La règle spéciale Volonté de Fer (Iron Will), jouable grâce à la dépense de jetons attribués au début du scénario, lui permet d'ignorer un drapeau par jeton utilisé. Ceci reflète la discipline spartiate encore en vigueur dans l'armée prussienne à cette époque.
Voilà vous connaissez tout, ou presque de l'Infanterie de ligne à CCN. Le prochain post traitera de l'Infanterie légère.
L'INFANTERIE DE LIGNE
C'est vraiment la "Reine des batailles" napoléoniennes. L'Infanterie de ligne est, dans la majorité des scénarios, l'unité la plus représentée car elle constitue l'épine dorsale d'une armée à l'époque. Elle est composée principalement de compagnies de fusiliers ou de mousquetaires, flanquées par des compagnies d'élite (voltigeurs et grenadiers chez les Français, chasseurs et grenadiers chez les Prussiens, tirailleurs et grenadiers chez les Anglais...). Dans CCN Richard Borg a tenté de donner à chaque Infanterie de ligne une caractéristique différente reflétant les particularismes de chaque nationalité.
FRANCE
En 1805 l'Infanterie de ligne française était organisée par régiment de 2 à 8 bataillons, subdivisés en compagnies. Déployé en bataille, le bataillon alignait au centre ses compagnies de fusiliers encadrées par des compagnies d'élite : à gauche les voltigeurs, chargés de harceler l'ennemi, et à droite les grenadiers, chargés de pousser ou d'entraîner les compagnies du centre. La plupart des régiments comptaient 50% de vétérans de la Révolution et du Consulat, le reste était composé de conscrits récents mais généralement bien entraînés.
A CCN chaque unité d'Infanterie de ligne française compte 4 pions mais lance toujours un dé supplémentaire en combat rapproché contre l'Infanterie ennemie car les charges à la baïonnette des Français (Furia francese) étaient redoutables. En tir elle lance un dé par pion (le fusil modèle 1777 n'était pas très précis) si elle ne bouge pas et divise ce nombre par deux en arrondissant au supérieur en cas de mouvement. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
ROYAUME-UNI
L'unité de base de l'armée britannique est le bataillon, d'environ 500 hommes, divisé en dix compagnies dont deux de flancs : une compagnie de grenadiers et une compagnie de tirailleurs. Les soldats anglais étaient spécialement bien entraînés au tir ainsi qu'aux manœuvres permettant des salves meurtrières (déploiement sur deux rangs avec un genou en terre pour le premier).
A CCN l'Infanterie de ligne anglaise compte 4 pions mais lance un dé supplémentaire en tir lorsqu'elle n'a pas bougé (le fusil Brown Bess, au projectile plus lourd, permettait une meilleure précision). En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi au supérieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
Après description de ces premières unités du jeu de base on comprend tout de suite que l'usage de ces deux infanteries diverge notablement. Là où le Français recherchera le contact au plus vite l'Anglais prendra son temps pour fusiller à distance le plus longtemps possible.
PORTUGAL
ET ANGLO-ALLIES
Débarqué au Portugal en 1808, pour prendre pied dans la Péninsule, le corps expéditionnaire britannique y influença l'uniforme et l'organisation des régiments de ligne ou "Caçadores" (chasseurs).
L'Infanterie de ligne portugaise compte 4 pions, peut bouger de 1 hex et tirer avec une portée de deux. En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi à l'inférieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché. Elle retraite d'un hexagone par drapeau. Ces pions peuvent également représenter certaines troupes alliées comme les Hanovriens (King's German Legion), les Belgo-hollandais de Waterloo... avec une règle spéciale qui les fait reculer de deux hexagones par drapeau.
ESPAGNE
Tout au long du XVIIIème siècle l'armée espagnole avait connu de profondes transformations liées à l'influence des Bourbons installés sur le trône depuis 1700. A partir de 1808 les uniformes espagnols s'inspirèrent davantage des uniformes britanniques. Cependant les capacités de manœuvre de ces troupes étaient très limitées et le commandement, principalement exercé par des Espagnols et des Wallons, manquait d'efficacité.
L' Infanterie de ligne espagnole compte 4 pions, peut bouger de 1 hex et tirer avec une portée de deux. En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi à l'inférieur avec un dé en moins (ce qui signifie que l'unité doit être intacte si elle veut tirer après mouvement) et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché, moins un dé si elle s'est déplacée avant de combattre. De plus elle retraite de deux hexagones par drapeau. Autant dire que le mouvement pénalise beaucoup cette troupe qui se désorganise très vite face à l'ennemiRUSSIE
Le soldat russe a la réputation d'être particulièrement tenace en défense notamment lorsqu'il défend le sol de la "Mère Patrie". Complètement transformée en 1805 l'Infanterie (Piéchoti) comptait 83 régiments de mousquetaires, composante principale de l'Infanterie de ligne russe.
Celle-ci compte 3 pions par unités (ce qui peut être porté à 4 pions grâce à la règle Force Théorique (Paper Strenght) du jet anticipé de "Mère Patrie"). En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi au supérieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché. De plus elle peut toujours ignorer un drapeau de retraite, sinon, elle recule d'un hexagone par drapeau. Sa faiblesse réside donc dans son infériorité numérique, qui représente les difficultés de la mobilisation russe, et sa force dans sa capacité à conserver ses positions et donc à pouvoir riposter facilement.
AUTRICHE
Jusqu'au désastre de 1805 l'Infanterie autrichienne était considérée comme l'une des meilleures d'Europe. Elle s'appuyait majoritairement sur des régiments allemands et hongrois, soutenus par quelques formations croates, wallonnes et italiennes. La troupe était nombreuse et solide mais ses chefs, souvent imbus de leur personne, furent écrasés par le génie militaire de Napoléon.
A CCN l'Infanterie de ligne autrichienne compte 5 pions. Cette masse est un handicap pour le mouvement et en cas de Marche Forcée (Forced March) ou de Charge à la Baïonnette (Bayonet Charge) l'unité ne peut se déplacer que d'un hexagone. En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi à l'inférieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché. Elle recule de deux hexagones par drapeau. La règle spéciale de Bataillon Massif (Battalion Mass), jouable normalement à partir de 1809, lui permet de ne pas perdre de Carte de commandement en cas de formation en Carré.
PRUSSE
L'Infanterie prussienne de 1806 n'a plus grand chose à voir avec la force quasiment invincible mise sur pied par Frédéric le Grand au XVIIIème siècle. Dirigée par un Prince cramponné à la neutralité, l'armée fut mal préparée à la campagne de Saxe qui la vit disparaitre en environ un mois de combats (9 Octobre-6 Novembre 1806).
L'Infanterie de ligne prussienne compte 4 pions. En cas de tir après mouvement le nombre de dés est divisé par 2 arrondi à l'inférieur et cette Infanterie lance un dé par pion en combat rapproché, avec un dé supplémentaire si elle ne s'est pas déplacée. Elle recule d'un hexagone pour le premier drapeau puis de deux pour chaque drapeau suivant. La règle spéciale Volonté de Fer (Iron Will), jouable grâce à la dépense de jetons attribués au début du scénario, lui permet d'ignorer un drapeau par jeton utilisé. Ceci reflète la discipline spartiate encore en vigueur dans l'armée prussienne à cette époque.
Voilà vous connaissez tout, ou presque de l'Infanterie de ligne à CCN. Le prochain post traitera de l'Infanterie légère.
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Re: Les unités de Commands and Colors Napoleonics
L'INFANTERIE LEGERE
L' Infanterie légère peut être considérée comme une infanterie d'élite, souvent composée de Chasseurs, de Voltigeurs et de Carabiniers, dont les qualités principales sont la rapidité d'exécution des manœuvres et l'adresse au tir. Ce qui est reflété dans CCN par la capacité de se déplacer de 1 et de combattre, même en entrant en forêt, souvent avec un dé supplémentaire au tir, ou de se déplacer de deux sans combattre. De plus la carte de Commandement "Marche Forcée" favorise l'Infanterie d'élite, lui permettant de se déplacer de deux hexagones et de combattre. Contrairement à l' Infanterie de ligne l' Infanterie légère dispose de caractéristiques assez semblables quelles que soient les nationalités.
FRANCE
Peu de choses différenciaient l' Infanterie légère de l' Infanterie de ligne. L'uniforme (habit-veste bleu, culotte et gilet de la même couleur), qui évoluera en 1812, et surtout un fusil plus court et donc plus maniable.
A CCN une unité d'Infanterie légère française compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre ou se déplacer de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
ROYAUME-UNI
C'est le général Sir John Moore (1761-1809) qui dota l'armée britannique d'une Infanterie légère capable de rivaliser avec les Voltigeurs français. Il avait créé la première unité de ce genre avec son propre régiment. Par la suite cinq autres régiments furent transformés de la même manière.
Une unité d'Infanterie légère anglaise compte 5 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre ou se déplacer de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
A la suite de la Guerre d'Indépendance des États-Unis, furent même créées des unités d'Infanterie superlégère calquées sur les Chasseurs (Jäger) allemands. Habillés de vert bouteille ces soldats étaient armés de l'excellente carabine Baker et du sabre-baïonnette. Deux régiments furent ainsi constitués : le 60ème American Regiment et le 95ème Rifle Corps.
Une unité d'Infanterie superlégère anglaise (Rifle Light Infantry) compte 3 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre ou se déplacer de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché, mais ne fait pas de dégâts sur un résultat sabres. En tir à distance (portée 3) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
PORTUGAL
ET ANGLO-ALLIES
L'armée portugaise disposait de quelques unités de tireurs d'élites (Atiradores) dont l'uniforme était brun et qui portaient le shako britannique. Ces pions peuvent également servir pour représenter certaines troupes alliées comme le bataillon d'Avant-Garde de Brunswick à Waterloo.
Une unité d'Infanterie légère portugaise compte 3 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre ou se déplacer de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
ESPAGNE
En 1808 l'armée espagnole comptait une douzaine de bataillons d'Infanterie légère dont la majorité avait un recrutement catalan. Ils furent renforcés à partir de 1812 par trois régiments de Carabiniers, de Chasseurs et de Voltigeurs.
Une unité d'Infanterie légère espagnole compte 5 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre ou se déplacer de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché, moins un dé si elle s'est déplacée. En tir à distance (portée 2) elle lance également un dé par pion et si elle s'est déplacée son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elle retraite de deux hexagones par drapeau.
RUSSIE
26 régiments de Chasseurs formaient l'Infanterie légère russe en 1805 date à laquelle elle venait d'être profondément transformée.
Comme l'Infanterie de ligne elle compte 3 pions par unité (ce qui peut être porté à 4 pions grâce à la règle Force Théorique (Paper Strenght) du jet anticipé de "Mère Patrie", en obtenant un résultat Drapeau). Elle peut se déplacer d'un hex et combattre ou se déplacer de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. De plus elle peut toujours ignorer un drapeau de retraite, sinon elle recule d'un hexagone par drapeau. Là aussi sa faiblesse réside donc dans son infériorité numérique, mais celle-ci est compensée par le dé supplémentaire au tir, et sa force dans sa capacité à conserver ses positions et donc à pouvoir riposter facilement.
AUTRICHE
En plus de ses 64 régiments de ligne l'armée autrichienne disposait également en 1805 d'un corps de Chasseurs et de 17 régiments d'Infanterie des frontières (Light Grenzer).
L' Infanterie légère autrichienne compte 4 pions par unité et peut se déplacer d'un hex et combattre ou se déplacer de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
L' Infanterie des frontières était reconnaissable à son uniforme brun. Elle était principalement composée d'unités croates chargées de surveiller la frontière avec l'Empire ottoman.
A CCN elle compte 4 pions par unité et peut se déplacer d'un hex et combattre ou se déplacer de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché et ne fait pas de dégâts sur un résultat Sabres (excepté contre un Commandant seul). En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elle retraite de deux hexagones par drapeau.
PRUSSE
L'armée prussienne, figée depuis le milieu du XVIIIème siècle, comptait une vingtaine de bataillons d'Infanterie légère composés de Fusiliers.
Ces unités de Fusiliers comptent 4 pions et peuvent se déplacer d'un hex et combattre ou se déplacer de deux hexs sans combattre. Elles lancent un dé par pion en combat rapproché. En tir à distance (portée 2) elles lancent un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacées, et dans ce cas leur tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elles retraitent d'un hexagone par drapeau.
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Re: Les unités de Commands and Colors Napoleonics
LES GRENADIERS
Les Grenadiers sont des soldats d'élite appartenant à l'Infanterie lourde spécialisée dans l'assaut. Longtemps ils se sont distingués par l'usage de la grenade tombé en désuétude au XVIIIème siècle. Vétérans de plusieurs campagnes ils formaient les compagnies d'élite des régiments de ligne ou étaient regroupés dans des régiments spécifiques. La plupart des armées possédaient des Grenadiers. Ces unités ont souvent des caractéristiques très proches (4 pions, un dé de plus en combat rapproché et pouvant ignorer un drapeau de retraite).
FRANCE
4 pions, se déplace de 1 et combat, portée 2, peut ignorer un drapeau (sinon recul d'une case), tir arrondi au supérieur après déplacement, un dé supplémentaire en combat rapproché.
ROYAUME-UNI
4 pions, se déplace de 1 et combat, portée 2, peut ignorer un drapeau (sinon recul d'une case), tir arrondi au supérieur après déplacement, un dé supplémentaire en combat rapproché et en tir à distance.
ESPAGNE
4 pions, se déplace de 1 et combat, portée 2, peut ignorer un drapeau (sinon recul de deux cases), tir arrondi à l'inférieur après déplacement, un dé supplémentaire en combat rapproché.
RUSSIE
4 pions, se déplace de 1 et combat, portée 2, peut ignorer un drapeau (sinon recul d'une case), tir arrondi au supérieur après déplacement, un dé supplémentaire en combat rapproché.
AUTRICHE
4 pions, se déplace de 1 et combat, portée 2, peut ignorer un drapeau (sinon recul d'une case), tir arrondi à l'inférieur après déplacement, un dé supplémentaire en combat rapproché et en tir à distance.
PRUSSE
4 pions, se déplace de 1 et combat, portée 2, peut ignorer un drapeau (sinon recul d'une case), tir arrondi à l'inférieur après déplacement, un dé supplémentaire en combat rapproché.
Comme on peut le constater les meilleurs Grenadiers sont les Anglais, mais ils avaient très peu d'unités ainsi constituées, et les Autrichiens (ils en alignent 5 unités dans l'un des scénarios sur Wagram), qui ajoutent un dé non seulement en combat rapproché mais également en tir à distance et ce même après un déplacement.
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Re: Les unités de Commands and Colors Napoleonics
MILICE, LANDWEHR
ET INFANTERIE DE RESERVE
Les unités de milices sont fondées sur le principe du citoyen-soldat, très rapidement mobilisables, dans lesquelles les cadres permanents sont réduits à l'effectif minimal indispensable à l'instruction et à la formation des organes de commandement. En Autriche et en Prusse elles portent le nom de Landwehr ou Landeswehr (défense du pays).
FRANCE
En 1814 et en 1815 napoléon fit appel aux unités de milice pour la défense du territoire envahi et suppléer au manque d'effectifs de l'armée française.
A CCN une unité de Milice française compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché mais ne cause pas de dégâts sur un résultat Sabres (sauf contre un Commandant seul). En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion même après un déplacement, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. Elle retraite de trois hexagones par drapeau.
PORTUGAL
ET ANGLO-ALLIES
Les unités de Milice portugaise (ou Anglo-Alliées) comptent 4 pions et peuvent se déplacer d'un hex et combattre. Elles lancent un dé par pion en combat rapproché mais ne causent pas de dégâts sur un résultat Sabres (sauf contre un Commandant seul). En tir à distance (portée 2) elles lancent un dé par pion même après un déplacement, et dans ce cas leur tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elles retraitent de trois hexagones par drapeau.
ESPAGNE
Les unités de Milice espagnole, très mobiles et connaissant parfaitement le terrain, ont mené la vie dure aux soldats français dans le cadre de la guérilla qu'elles ont organisée lors de la Guerre de libération de 1808-1813.
La Milice espagnole compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché, moins un dé en cas de déplacement, mais ne cause pas de dégâts sur un résultat Sabres (sauf contre un Commandant seul). En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion moins un dé après un déplacement, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur (donc une unité de Milice réduite à 3 pions, ou moins, ne peut tirer si elle se déplace). Elle retraite de trois hexagones par drapeau.
RUSSIE
L'armée russe a mobilisé de nombreux miliciens lors de la Grande guerre patriotique de 1812 afin de harceler les colonnes françaises, notamment après l'abandon de Moscou en octobre.
A CCN une unité de Milice russe compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché mais ne cause pas de dégâts sur un résultat Sabres (sauf contre un Commandant seul). En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion même après un déplacement, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elle retraite de trois hexagones par drapeau.
AUTRICHE
Les racines de la Landwehr autrichienne remontent au XVIème siècle, quand des appels réguliers étaient lancés à tous les hommes valides pour défendre leur pays notamment face aux invasions turques (sièges de Vienne en 1529 et 1683). Pendant les guerres napoléoniennes une Landwehr a été créée par décret impérial du 9 Juin 1808 avec un statut et une institution commune pour compléter l'armée régulière autrichienne. Cette armée a été utilisée en 1809 puis en 1813-1814.
Une unité de Milice autrichienne compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre (même en cas de Marche forcée ou de Charge à la baïonnette). Elle lance un dé par pion en combat rapproché mais ne cause pas de dégâts sur un résultat Sabres (sauf contre un Commandant seul). En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion même après un déplacement, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elle retraite de trois hexagones par drapeau.
PRUSSE
En Prusse, la Landwehr a été formée par un édit royal du 17 mars 1813, appelant tous les hommes de dix-huit à quarante-cinq ans, capables de porter les armes, et non en poste dans l'armée régulière. Celle-ci comptait également des unités de réservistes ayant une certaine expérience militaire et pouvant être mobilisées en cas de nécessité.
Une unité de Réserve prussienne compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion même après un déplacement, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elle retraite de deux hexagones par drapeau.
Une unité de Milice prussienne compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché mais ne cause pas de dégâts sur un résultat Sabres (sauf contre un Commandant seul). En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion même après un déplacement, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elle retraite de trois hexagones par drapeau.
Dernière édition par KALEUNT le Sam 7 Nov 2015 - 20:02, édité 2 fois
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Re: Les unités de Commands and Colors Napoleonics
L'INFANTERIE DE LA GARDE
Traditionnellement les unités de la Garde sont chargées de la protection des dirigeants. Elément de prestige des souverains elle est également une école de cadres et une réserve de combat engagée au moment décisif pour décider du sort d'une bataille ou parfois couvrir une retraite.
FRANCE
Le 28 Floréal an XII (18 mai 1804) Napoléon transforma sa Garde consulaire en créant la Garde impériale. Non plus une simple unité assurant la protection du gouvernement mais un véritable corps d'armée totalement dévoué à sa personne. L'Infanterie de la Garde était constituée du corps des Grenadiers et du corps des Chasseurs, comprenant chacun des unités de Vieille, Moyenne et Jeune garde.
Une unité de la Vieille Garde (Old Guard) compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché plus deux dés. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. Elle peut ignorer deux drapeaux et sinon retraite d'un hexagone par drapeau.
Une unité de la Jeune Garde (Young Guard) compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre, ou de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché plus un dé. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. Elle peut ignorer un drapeau et sinon retraite d'un hexagone par drapeau.
ROYAUME-UNI
Les Grenadiers de la Garde britannique, coiffés de leur fameux bonnet à poil ou du shako plus léger, comptaient trois régiments d'Infanterie : 1st Regiment of Foot Guards, 2nd (Coldstream) Regiment of Foot Guards et 3rd Regiment of Foot Guards. Ils s'illustrèrent lors de la Guerre d'Espagne (Peninsular War) mais surtout lors de la bataille de Waterloo (18 juin 1815).
Une unité de la Garde britannique compte 5 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché plus un dé. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. Elle peut ignorer deux drapeaux et sinon retraite d'un hexagone par drapeau.
RUSSIE
La Garde russe remonte à Pierre le Grand (1682-1725) qui, s'étant entouré dans sa jeunesse de camarades belliqueux, avait fini par les organiser en une institution militaire. A la veille de la Révolution elle comptait plus de dix corps dans lesquels les soldats les plus valeureux étaient enrégimentés en récompense de leur bravoure.
Les Grenadiers de la Garde constituaient l'Infanterie lourde.
Une unité de Grenadiers de la Garde compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché plus un dé. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. Elle peut ignorer deux drapeaux et sinon retraite d'un hexagone par drapeau.
Les Chasseurs de la Garde constituaient l'Infanterie légère.
Une unité de Chasseurs de la Garde russe compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre, ou de deux hexs sans combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi au supérieur. Elle peut ignorer deux drapeaux et sinon retraite d'un hexagone par drapeau.
PRUSSE
En 1806 la Garde prussienne comptait deux régiments constitués chacun de deux bataillons. Elle était l'héritière de la Vieille Garde royale de Prusse (ex. Gardes du Corps ou "Géants de Potsdam") formée par le "Vieux Fritz" (Frédéric le Grand) dont il sélectionnait personnellement les membres en fonction de leur taille et de leur vigueur. C'était avant tout une troupe de parade. Il fallut attendre le désastre de 1806 pour voir apparaître un 1er Régiment d'Infanterie de la Garde prussienne véritablement professionnel.
A CCN la Garde prussienne compte 4 pions et peut se déplacer d'un hex et combattre. Elle lance un dé par pion en combat rapproché plus un dé. En tir à distance (portée 2) elle lance un dé par pion plus un dé supplémentaire, même après s'être déplacée, et dans ce cas son tir est divisé par deux arrondi à l'inférieur. Elle peut ignorer deux drapeaux et sinon retraite d'un hexagone par drapeau.
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Re: Les unités de Commands and Colors Napoleonics
LA CAVALERIE
La cavalerie impériale se subdivisait en Grosse cavalerie (Cuirassiers et Carabiniers), Cavalerie de Ligne (Dragons et Lanciers) et Cavalerie légère (Hussards et Chasseurs). Les autres puissances connaissaient à peu près la même répartition, les Russes se distinguant avec une cavalerie légère irrégulière (les fameux Cosaques) et les Prussiens avec des unités de Milice à cheval (Lanciers). Pour simplifier je ne retiendrai dans cet article que la distinction entre Cavalerie légère et Cavalerie lourde, qui est d'ailleurs celle du jeu. Dans un troisième point j'évoquerai les Gardes à cheval.
LA CAVALERIE LEGERE
Les Hussards et les Chasseurs avaient comme missions principales la reconnaissance profonde, parfois derrière les lignes ennemies, les manœuvres de contournement et la poursuite de l'adversaire mis en déroute. Quant aux Lanciers, dont l'arme principale peut sembler désuète, ils se sont révélés particulièrement efficaces, notamment pour submerger les positions d'artillerie adverse. A CCN une règle spéciale leur permet de relancer les résultats Drapeaux obtenus contre la plupart des unités.
FRANCE
La Cavalerie légère française était composée de Hussards organisés en une dizaine de régiments (10 en 1803, 11 en 1810, le 12ème (ou 9ème bis) fut créé en Espagne la même année avec les survivants du 9ème). Les plus chatoyants cavaliers de l'Empire étaient également bravaches, provocants et théâtraux, être encore vivant à 35 ans était pour eux une honte. Ils portaient le sabre de l'an IV et le mousqueton modèle 1786.
A CCN une unité de Cavalerie légère française compte 4 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
Les premiers contacts avec les Cosaques avaient montré à Napoléon que la lance manquait encore à son armée. Il avait alors levé en Pologne trois régiments de Lanciers dont certains furent ensuite incorporés dans la Vieille Garde. Le 1er Régiment de Chevau-légers lanciers polonais fut ensuite créé en 1807. Il fut suivi en 1810 du 2ème Régiment dit des Lanciers rouges issus de la Garde hollandaise dont les 4 escadrons furent incorporés à la Moyenne Garde, les escadrons suivants, composés de Français, furent incorporés dans la Jeune Garde. Un 3ème Régiment fut formé en Lituanie en septembre 1812 et disparut peu après en Russie. Quant au 4ème Régiment son existence reste hypothétique. En toute logique ces unités auraient dû être incorporées à la Garde mais les règles en font des Chevau-légers classiques.
Une unité de Chevau-légers lanciers compte 4 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle relance les résultats Drapeaux obtenus, sauf contre les Cuirassiers et en Riposte, par contre ces dés sont également relancés avec la carte "Frappe en premier" (First Strike). Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
ROYAUME-UNI
La Cavalerie légère britannique était composée de Hussards et surtout de Dragons légers (Light Dragoons). Wellington se faisait une piètre idée de sa cavalerie et celle-ci fut peu utilisée en Espagne. Il connaissait leur manque d'expérience et le peu de compétence de leurs officiers.
A CCN une unité de Cavalerie légère anglaise compte 3 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
PORTUGAL
ET ANGLO-ALLIES
Dès août 1808 la Cavalerie légère portugaise combattit aux côtés des Britanniques qui appréciaient leur hargne et leur valeur combattante supérieures aux troupes espagnoles. En 1809 elle comptait 12 régiments très proches des Light Dragoons britanniques. A CCN ces pions peuvent également servir à représenter la cavalerie de la King's German Legion ou des troupes néerlandaises, belges, hanovriennes... à Waterloo.
A CCN une unité de Cavalerie légère portugaise compte 3 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
ESPAGNE
La Cavalerie légère espagnole comprenait des Régiments de Hussards ("Maria Luisa", "Españoles"...) et de Chasseurs à cheval (Cazadores).
A CCN une unité de Cavalerie légère espagnole compte 3 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite de deux hexagones par drapeau.
RUSSIE
En 1805 la Cavalerie légère russe comprenait huit régiments de Hussards (Gousari) et 2 régiments de Chevau-légers (Konni). Les Chasseurs à cheval (Konno iéguerski) n'apparurent qu'en 1812.
A CCN une unité de Cavalerie légère russe compte 4 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
Les Régiments de Cosaques de l'armée russe étaient qualifiés d'irréguliers, hormis les Cosaques de la Garde. Exonérés d'impôts, ces célèbres cavaliers devaient servir le tsar jusqu'à un âge avancé.
Une unité de Cosaques compte 2 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion, mais ne cause pas de dégâts sur un résultat Sabres, sauf contre un Commandant seul. Elle ignore les effets des forêts sur le combat (pas de réduction de dés). Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite de trois hexagones par drapeau. Lorsqu'elle est éliminée elle ne compte pas comme Bannière de victoire. Un résultat Cavalerie sur un jet de "Mère Patrie" permet de placer une nouvelle unité de Cosaques dans une case libre adjacente à une unité russe mais pas de l'ennemi.
AUTRICHE
La Cavalerie légère autrichienne comportait 12 Régiments de Hussards (terme d'origine hongroise), 3 Régiments de Uhlans (Lanciers) et des Chevau-légers.
A CCN une unité de Cavalerie légère autrichienne compte 4 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
Une unité de Uhlans (Lancer) compte 4 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle relance les résultats Drapeaux obtenus, sauf contre les Cuirassiers et en Riposte, par contre ces dés sont également relancés avec la carte "Frappe en premier" (First Strike). Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
PRUSSE
Les unités de Cavalerie légère prussienne comportaient des Hussards, unités très similaires à leurs homologues d'autres nations, des Chasseurs à cheval, ainsi que des Uhlans (Lanciers) dont certains Régiments étaient constitués de miliciens.
A CCN une unité de Cavalerie légère prussienne compte 3 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
Une unité de Uhlans (Lancer) compte 3 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion. Elle relance les résultats Drapeaux obtenus, sauf contre les Cuirassiers et en Riposte, par contre ces dés sont également relancés avec la carte "Frappe en premier" (First Strike). Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite d'un hexagone par drapeau.
Une unité de miliciens Uhlans (Milicia Lancer) compte 3 pions. Elle se déplace de 3 hexagones et combat, uniquement en combat rapproché, avec un dé par pion, mais n'inflige pas de dégâts sur un résultat Sabres excepté contre un Commandant seul. Elle relance les résultats Drapeaux obtenus, sauf contre les Cuirassiers et en Riposte, par contre ces dés sont également relancés avec la carte "Frappe en premier" (First Strike). Elle peut esquiver (Retire and Reform) une attaque de l'Infanterie ou une attaque combinée Infanterie/Artillerie. Elle retraite de trois hexagones par drapeau.
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Re: Les unités de Commands and Colors Napoleonics
LA CAVALERIE LOURDE
Cette "Grosse cavalerie" était constituée de Cuirassiers, de Carabiniers et de Dragons. Les charges massives de ces cavaliers lourds ont souvent fait trembler le sol des champs de bataille où ils pouvaient parfois emporter à eux seuls l'engagement comme à Montmirail, en 1814, où une unique charge de Cuirassiers détruisit le tiers d'un corps d'armée de 30.000 russes. Cuirassiers et Carabiniers (à partir de 1809) portaient le casque en fer, un sabre droit, deux pistolets et surtout la cuirasse double à l'épreuve des balles, tandis que les Dragons, qui pouvaient également combattre à pied (comme à Wertingen en 1805 où ils conquirent pied à pied toutes les maisons du village), portaient le casque en cuivre, un sabre droit, un pistolet et un fusil court.
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